Kaiwa Technology, une société chinoise, dévoile un prototype de “robot utérus” capable de suivre le développement d’un fœtus du début à la naissance, sans passer par le corps de la mère. Une avancée technologique spectaculaire… et éthiquement déroutante.
Imaginez un utérus artificiel capable de porter un fœtus du début à la fin de la grossesse, sans que la mère ne doive “héberger” le bébé. C’est exactement ce que propose Kaiwa Technology, une société chinoise qui vient de dévoiler un prototype pour le moins… futuriste.
L’appareil ressemble à un corps féminin miniature. Il contient un liquide amniotique, fournit de l’oxygène au bébé et lui apporte tous les nutriments nécessaires. En gros, tout ce dont un fœtus a besoin pour se développer normalement à l’intérieur d’un ventre humain, mais à l’extérieur.
Avant, il existait déjà des technologies pour suivre des embryons ou des fœtus hors du corps maternel, mais la nouveauté ici est de pouvoir accompagner le développement complet de l’enfant, de la conception jusqu’à la naissance. Un bond énorme dans la gestation artificielle.
Le Dr Zhang Qifeng, principal chercheur derrière le projet, explique que le but est d’aider les femmes ayant des difficultés à mener une grossesse à terme, tout en réduisant les risques pour la santé de la mère et de l’enfant.
Attention cependant : il ne s’agit pas encore d’une technologie prête à être utilisée. Le prototype, qui a coûté plus de 12 millions d’euros, est encore en phase de test. Mais l’idée fait déjà beaucoup parler et soulève de vives questions éthiques. Qui portera la responsabilité si quelque chose tourne mal ? Quel impact sur le lien mère-enfant ? Et surtout, jusqu’où la science peut-elle aller dans la “fabrique” de la vie ?
